Sereins, au Sereno de Saint-Barth

Belle île en mer des Caraïbes, Saint-Barth croise dans les eaux chaudes des Petites Antilles. Entre terre et mer, les villas du Sereno n’attendent plus que vous ! Passion des îles vous y emmène.

Tous les culs-de-sac ne sont pas des impasses. Faut juste choisir le bon lagon… Prenez donc la direction de l’île, au sud des Antilles, que l’on appelle affectueusement Saint-Barth. Hé oui, avant d’être le fils d’Omer, Barth était surtout le frère d’un certain Christophe, assez colon dans l’âme, qui baptisa l’une de ses découvertes du nom de son frangin marin. Malin !

Donc, après quelques heures de vol et une petite correspondance, votre avion se pose sur la piste de l’aéroport Gustave III, en hommage au monarque suédois à qui Louis XVI, sur un coup de tête, offrit l’îlot contre un droit d’entrepôt à Göteborg… Laissez le tarmac derrière vous et traversez l’île. Le périple dure… une dizaine de minutes. Votre destination se situe juste avant l’anse du Petit cul-de-sac, sur les rives du lagon du Grand cul-de-sac. Ne faites pas demi-tour. Personne ne vous prend pour un jambon : le Sereno de Saint-Barth vous attend bien ici. En toute intimité.
Quelques bungalows, des suites les pieds dans l’eau et surtout trois villas totalement privatives de 650 m² composent ce lieu de villégiature au luxe discret. Dessinées par Christian Liaigre, ces villas bénéficient toutes d’une vue spectaculaire sur la plage et la baie au-delà. Evidemment, chaque villa possède sa propre piscine, trois chambres, ouvertes sur des terrasses privées, plus encore de salles de bain, deux salles à manger, une cuisine équipée et bien plus utiles encore, des services signés Sereno pour profiter de tout cela en toute sérénité.
Même s’il n’est pas facile de quitter ce petit Eden, il serait dommage de passer à côté des plaisirs iliens comme cette plage de Colombier, accessible uniquement par bateau ou par des sentiers pédestres. Ses eaux turquoises attirent les adeptes du snorkeling tandis que les plus terre à terre la connaissent comme un des plus beaux panoramas de l’île. Ne soyez pas rosse et faites un tour aussi sur la plage de Flamands, la plus grande de l’île, ou celle de Corossol, au sable brun si particulier.
Jamais très loin de la mer, les villes et bourgades de Saint-Barth, ancrées dans le présent, reflètent souvent des pans du passé de l’île. Gustavia, la capitale débaptisée en hommage au roi de Suède Gustav III, abrite ainsi monuments et forts, témoins de son histoire. Un peu plus à l’est, Lorient garde la mémoire des débuts de l’évangélisation de l’île. Cela n’a pas empêché son église de brûler à plusieurs reprises puis de renaître de ses cendres au plus près du cimetière en bord de plage. Complètement au sud, Gouverneur et sa place vous attendent. La légende prétend que le pirate Monbars y aurait enterré son trésor. Alors soit vous creusez, fouillez, bêchez et ne laissez aucune place où la main ne passe et repasse, soit vous profitez de cette place secrète, sauvage et très peu fréquentée avant de repartir sereinement vers le Sereno. A chacun son trésor après tout…

Antoine Norman