Il était une fois dans l’oued

Pour la fin de l’année, délaissez la cheminée et oubliez le sapin.

Vous irez déposer vos babouches dans les oasis de Tamerza et enguirlanderez les palmiers de Tozeur : en 2012, le Père Noël est en Tunisie et le renne se fait dromadaire.Le Djerid est un lieu idéal pour passer les fêtes de fin d’année.À Tozeur, la perle du désert, l’air est doux et le parfum des dattes dont la cueillette s’achève à peine, embaume la palmeraie que l’on visite en calèche.

A Tamerza, « AUTHENTIQUE » vous fera découvrir les chambres du Tamerza Palace. Elles offrent toutes une vue sur le vieux village. Luxueuses, elles sont à l’image des lieux. Et on ne les quitte, à regret, que pour le spa ou l’une des multiples activités proposées sur le site.Les randonnées sont légions ici et on a que l’embarras du choix.

Peux qui n’ont pas le mal de mer, un vaisseau du désert les attend pour une méharée aux portes du Sahara.Les amoureux de la nature seront comblés par les visites des terrasses de l’Atlas, de l’oasis de Chebika à la végétation luxuriante, les cascades de Tamerza et les canyons de Mides.

Dans la ville de Douz qui a conservé toute son authenticité avec son marché des dromadaires, vous pourrez, mesdames acheter du lait de chamelle dont les vertus seront, pour votre beauté, bien supérieur à celui d’ânesse.

Et sur les lieux de tournage du mythique Star Wars, les cinéphiles seront transportés. Même si on ne peut pas admirer, comme Luke, les deux soleils dans le Chott El Djerid, on reste sans voix devant la beauté de cette immense désert de sel avant d’aller marcher dans les pas d’Annakin au village de son enfance dans le Chott El Garsa – le décor est resté intact – ou de se prendre à guetter le passage de son module à Ong El Jemel – le cou du dromadaire – un des endroits de la course de pods.

Mais tout cela serait presque rien s’il n’y avait pas le sourire des Tunisiens et leur légendaire accueil, héritage de la culture berbère.Il faut se souvenir que dans le désert, les tentes des nomades n’ont pas de porte.Sauf pour un deuil, la tente est ouverte en permanence pour accueillir l’étranger qui est un ami.

Philippe Forestier