Safari d’automne en Namibie

Si vous n’avez rien de prévu du 2 au 19 octobre 2017, bloquez tout de suite votre agenda et laissez-vous guider par « Etendues Sauvages ». Le spécialiste du voyage sur mesure vous emmène jusqu’en Namibie à la découverte de ses trésors naturels.

Parions qu’aux alentours du 2 octobre, la météo ne sera pas des plus fameuses du côté Nord de l’hémisphère. Et dans le septentrion français, ça risque d’être pire. Alors n’hésitons pas et prenons notre billet pour le safari concocté par Etendues Sauvages du côté – Sud s’il vous plaît – de la Namibie. Le voyage commence le 2 octobre. Quelques heures d’avion sont nécessaires pour rallier Johannesbourg, première et rapide étape africaine du périple. Un guide nous attend pour la suite des aventures. Il nous emmène jusqu’au parc national d’Etosha. Le safari débute dans l’une des plus grandes réserves animalières d’Afrique.

On reste dans ce paradis naturel quelques jours afin d’y croiser toute la faune locale. Christophe Courteau, photographe animalier professionnel, nous aide à dénicher koudous, léopards, springboks, girafes, éléphants et autres lions prompts à jouer les discrets. Dans le ciel, des centaines d’espèces d’oiseaux suivent notre marche vers l’Ouest. On quitte bientôt le parc d’Etosha pour rejoindre les chutes d’Epupa.

Là, des cascades en cascades forment un décor sensationnel. La rivière Kumene tombe en jet de 60 mètres, sur une largeur de 1,5 km, dans un paysage percé de tunnels et agrémenté de piscines naturelles au creux même de la roche. Une première semaine vient déjà de s’écouler, presque aussi vite que les eaux de la rivière Kumene. Au matin du huitième jour, les voyageurs font une rencontre. Le peuple Himba a élu domicile non loin d’ici.

Ce peuple semi-nomade vit dans des petits villages, au cœur d’une zone des plus arides. Pour se protéger du soleil, les femmes de la tribu s’enduisent le corps d’un colorant rouge ocre et de graisses animales. Ces femmes, à l’esthétique soignée, se surpassent encore en beauté quand il s’agit de porter haut les tenues traditionnelles de leur peuple. Accueillants, les Himba ne refusent jamais de partager leur culture et leurs traditions. On ne les quitte qu’avec regret pour rejoindre les bords de la rivière Hoanib. Ephémère, ce cours d’eau sinue à la frontière du Damaraland et du Kaokoland. Aussi fugace soit-elle, cette rivière représente un véritable oasis pour de nombreuses espèces. Les éléphants dits du désert parcourent des distances incroyables pour venir s’y désaltérer.

Les vénérables pachydermes ne s’offusquent pas de la présence de visiteurs bipèdes. Ils se laissent observer avant de repartir pour une nouvelle traversée du désert. Le groupe reprend lui aussi la route, direction Twyfelfontein dans le Damaraland. Classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco, ce site unique renferme plus de 2 000 gravures et peintures réalisées par les premiers bushmen il y a quelque 5 000 à 6 000 ans de cela. L’Homme n’a pas attendu longtemps avant de tenter, via l’art, de se mesurer à la nature. Mais hier comme aujourd’hui, la Terre n’a de leçon de beauté à recevoir de personne. Il suffit de regarder autour de soi pour trouver l’un de ces fameux tuyaux d’orgues, ces colonnes de basalte élancées et sculptées par l’érosion.

La côte Atlantique n’est plus très loin. Après l’aridité du désert, on se plonge avec délice dans la jolie station balnéaire de Swakopmund. Les otaries préfèrent Cape Cross, peu sensibles au charme du vieux style architectural de la ville qui n’a pas oublié son passé germanique.  Les dauphins, plus curieux sans doute, ne sont jamais très loin. Après cette halte rafraîchissante, on part rassérénés vers la dernière étape de ce grand voyage : le désert du Namib. Mieux vaut se préparer à vivre un ascenseur émotionnel, des dunes géantes de Sossusvlei (jusqu’à 275 mètres de haut) jusqu’au plus profond du Canyon de Sesriem. Frissons garantis !

Sébastien Dieulle