Agadir, des plages aux oasis

En tournant le dos à l’Océan Atlantique, on peut, notamment depuis les Jardins d’Agadir de Marmara, partir à la découverte du Souss, de kasbah centenaires en parc national, de villages perchés en oasis verdoyantes.

En découvrant Agadir, on se rend vite compte que la tradition est en sus et surtout en Souss. Ville moderne reconstruite en deux ans après un terrible séisme dans les années 60, Agadir respecte les normes antisismiques mais aussi un plan d’urbanisation contemporain et d’inspiration européenne. On vient là pour profiter de ses hôtels modernes, de ses cafés accueillants bordant de larges avenues et de sa longue plage. Le Club Marmara des Jardins d’Agadir se situe justement à une encablure de la bande de sable léchée par l’Océan Atlantique.

Un peu à l’écart du centre-ville, l’établissement se veut le point de départ de nombreuses expéditions dans le sud-ouest marocain. La première escapade suit l’oued Souss. Il faut remonter le fleuve jusqu’à sa source, dans le Haut Atlas, à proximité de Taroudant. La “petite Marrakech” nous observe arriver du haut de ses remparts ocres, prête à nous ouvrir ses portes et nous laisser déambuler dans ses venelles ombrées, jusque dans ses souks animés. Depuis les créneaux, on découvre la plaine fertile qui entoure la cité où poussent agrumes, primeurs et palmiers.

A une trentaine de kilomètres au sud-est de là, une vénérable kasbah du XVIème siècle monte la garde d’un village berbère au pied de l’Anti-Atlas. La citadelle en ruine conserve un charme indéniable et rappellera aux plus cinéphiles le film Ali Baba et les 40 voleurs de Jacques Becker, avec Fernandel, tourné justement ici, à Tiout. La cité se démarque surtout par la fraîcheur de son oasis et la vigueur de ses vergers.

De retour à Agadir, il ne reste plus qu’à choisir une nouvelle destination. Cap au Nord cette fois pour emprunter l’une des routes les plus séduisantes du Maroc. Cette axe, surnommée la route du miel, nous entraîne à travers la montagne jusqu’à Imouzzer. Perché à 1 160 mètres d’altitude, ce village tout de blanc vêtu surplombe une vallée colonisée par une palmeraie de montagne.

On goûte là un miel poivré réputé bien au-delà des contreforts de l’Atlas marocain avant d’admirer à proximité du village des cascades spectaculaires, si tant est qu’on les découvre en hiver. Surnommées le voile de la mariée, ces cascades chutent le long d’une paroi de rochers blanchis sous l’effet de la cristallisation.

Au Nord toujours d’Agadir, mais côté mer, Taghazout accueille le baladeur comme le surfeur. La station balnéaire offre des spots pour tous les amateurs de vagues et de belles plages de sable fin pour ceux qui aiment vaguement vaquer à faire la planche depuis la plage. Terre hippie dans les années 1960-1970, Taghazout est devenue depuis très hype.

On finit le voyage en descendant plus au sud pour monter tout en haut d’un massif, ouvrage tout en eau, le barrage Youssef Ibn Tachefin, qui irrigue la plaine des Chtouka. L’oued Massa s’écoule ainsi jusqu’au parc national de Souss-Massa où oiseaux et reptiles s’égayent en liberté derrière de vastes dunes de sables. Enfin, tout finit à Tifnit, paisible village de pêcheurs où l’on s’abreuve une dernière fois des charmes du Souss.

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- Guides :

- Maroc – guide du Routard / Ed. Hachette

- Maroc – guide Petit Futé

- Maroc – guide Mode d’Emploi / Ed. Gallimard

- Maroc – guide Bleu / Ed. Hachette

- Maroc – guide Lonely Planet

- Maroc – guide Voir / Ed. Hachette

- Maroc – guide Vert Michelin

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