Chic, une expédition en Antarctique !

Pour vivre une expérience digne d’un empereur, faut pas être manchot. Il faut prendre exemple sur Roald Amundsen et partir explorer le Pôle Sud en Voyages Confidentiels.

14 décembre 1911, Roald Amundsen a chaud au cœur. Il vient enfin d’atteindre le Pôle Sud. Il aura mis deux mois pour atteindre ce symbole pas seulement géographique. Voyages Confidentiels fait mieux. Il vous accompagne au centre du continent gelé en quelques heures seulement. Il vous faudra finalement plus d’argent (68 760 € par personne) que de temps pour réaliser ce rêve !
Le Cap donne le clap du voyage. Perché sur un pic rocheux, l’Ellerman House accueille les candidats au départ (douze au maximum). Les yeux rivés sur l’océan Atlantique, leur impatience est grande de prendre l’air vers les terres australes. Grande mais tempérée par le charme de cet hôtel qui domine les eaux tumultueuses et les standards de l’hôtellerie de luxe.
En novembre comme en décembre, peu importe l’heure à laquelle on décolle des terres africaines, on arrive de jour en Antarctique. Le soleil devient insomniaque pour illuminer en continue les paysages polaires. La banquise et les icebergs brillent de mille feux qui ne réchauffent personne.
L’atterrissage se fait tout en souplesse sur une piste de glace. Les premiers des nouveaux explorateurs les mènent vers un campement dont Amundsen n’aurait jamais pu rêver. Dix pods le composent. Ces igloos modernes offre un confort total grâce, notamment, à une alimentation en énergie solaire.
Après une nuit, qui n’en est pas une, de sommeil, chacun chausse les skis pour atteindre une des crevasses de glace qui creuse la terre blanche. Les cordes disparaissent dans les artères glacées. On y descend en rappel afin d’admirer les miroitements de la lumière au cœur de ces cavernes immaculées. Les spéléologues y perdent leur logique. Tous leurs sens sont aux aguets dans ce monde qui semble n’en avoir aucun.
A la surface, le froid de canard n’empêche pas la marche des manchots empereurs, l’oiseau endémique des lieux. L’expédition leur rend visite et en profite pour saluer les habitants de la station scientifique russe. L’excuse est bonne pour profiter de leur sauna…
La dernière étape commence sur un tarmac glacé. Les moteurs d’un DC3 Bassler Turbo Prop vrombissent. L’avion s’élève jusqu’aux hauts plateaux polaires avant de mettre le cap sur l’un des endroits mythiques de l’Antarctique : la station américaine Amundsen Scott. Après une nuit sous tente, “ultra-équipées pour lutter contre le froid”, et un retour au campement de base, une coupe de champagne, glacée évidemment, attend les explorateurs. Il n’en faut pas moins pour réchauffer l’ambiance car la perspective de la fin du voyage jette évidemment un froid.
Sébastien Dieulle