Cuba, la belle coloniale

Nouvelles Frontières nous emmène avec Corsair jusqu’à la perle des Caraïbes. Cuba se distingue par le charme suranné de ses villes coloniales où le temps semble parfois s’être arrêté mais aussi par la richesse de sa campagne où naissent les cigares et le rhum qui ont fait sa réputation.

En débarquant à Cuba, on marche sur les pas du grand découvreur Colomb. Le navigateur y jette l’ancre pour la première fois le 28 octobre 1492. La Havane naît une vingtaine d’années plus tard et reste, comme toute l’île, sous domination espagnole jusqu’à la fin du XIXème siècle. Les Etats-Unis prennent ensuite le relais, sous couvert d’entraide internationale. Il faudra attendre encore bien des années avant que Cuba ne recouvre son indépendance qui ne sera pas pour autant synonyme de liberté. Les décennies passent encore, les Castro également…

Plus ouverte aujourd’hui que jamais, l’île a gardé plus d’une trace de ce passé mouvementé, notamment au cœur de ses villes coloniales. La surannée capitale qu’est La Havane mélange ainsi les genres. Les petites rues étroites qui relient les quatre places principales de la cité offrent au regard de très belles maisons de l’époque espagnole. Fatiguées, malmenées par le temps et les événements, les bâtisses font leur âge.

Tout comme les antiques voitures américaines qui arpentent inlassablement les artères havanaises. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, La Havane multiplie les styles, du néo-classique au baroque, dans sa vieille ville et elle joue même la carte de la modernité dans certains quartiers, notamment ceux d’El Vedado et de Miramar.

La Havane n’est pas la seule cité cubaine à conserver ce visage colonial. Cienfuegos, située au fond d’une des plus belles baies de la mer des Caraïbes, a elle aussi reçu les honneurs de l’Unesco pour son centre-ville. La cité se distingue par ailleurs par son jardin botanique qui abrite plus de 2000 espèces de plantes exotiques tropicales.

Après la Perle du Sud, on peut se rendre à Trinidad, véritable joyau colonial avec son architecture typique. De part et d’autres des ruelles pavées s’élèvent des maisons coloniales aux couleurs pastel qui, bénéficiant d’un isolement prononcé pendant une centaine d’années, s’avèrent mieux conservées qu’ailleurs.

Après le Cuba des villes, et un petit détour par les plages, il faut absolument découvrir le Cuba des champs. La région de Pinar del Rio attire plus d’un curieux. C’est ici que l’on trouve la principale manufacture de cigares (80% de la production nationale), perdue au milieu de la plus grande zone de culture de tabac du pays. On se laisse guider par le fumet pour trouver les meilleurs havanes ou tout simplement, comme au hameau de Quemado de Rubi, pour découvrir l’art des regazadoras qui transforment les feuilles brunes de tabac en de longs cylindres à déguster.

Les réserves naturelles font aussi un tabac à Cuba. La Péninsule de Zapata s’avère être un paradis pour les oiseaux, et ceux qui aiment les observer, ainsi que pour les crocodiles qui prospèrent sur l’île marécageuse de Guama. La nature se dévoile sous un autre jour encore du côté de Topes de Collantes, un parc naturel que l’on arpente en vieux camion russe 6×6 pour découvrir une faune et une flore aussi endémiques qu’abondantes. Enfin, une toute autre faune a les honneurs de Santa Clara. On y vient en pèlerinage devant le Mémorial du Che. Ici, pas de chemin de croix mais un chemin de fer pas comme les autres, le fameux train blindé conquis par Guevara lors de la Révolution.

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- Guides :

- Cuba – Guide du Routard / Ed. Hachette

- Cuba – Géoguide / Ed. Gallimard

- Cuba – Guide Petit Futé

- Cuba – Guide Lonely Planet

- Cuba – Guide Vert Michelin

- Cuba – Guide Voir / Ed. Hachette

- Cuba – Encyclopédie du Voyage / Ed. Gallimard

- Cuba – Guide Bleu Evasion / Ed. Hachette

- Cuba – Guide National Geographic

- Dictionnaire Insolite de Cuba / Ed. Cosmopole

- Le Goût de Cuba – Petit Mercure / Ed. Mercure de France

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