Le Costa Rica ou la vie en vert

Equinoxiales vous propose de découvrir le Costa Rica au travers de plusieurs voyages sur mesure. Havre de paix au sein d’une région souvent agitée, le petit pays d’Amérique centrale abrite 5 millions d’habitants et accueille 3 millions de touristes par an. Principal attrait, une biodiversité remarquable. À chacun son oiseau, sa fleur ou son animal fétiche. Il n’y a que l’embarras du choix.

Près de la capitale, San José, nous saluons le volcan Irazu qui culmine à 3432 mètres. Un paysage lunaire entoure un vaste cratère où repose un lac aux eaux bleutées. Les contreforts du volcan accueillent des plants de caféiers d’altitude dont on tire un nectar réputé. Non loin, au Centre agronomique de Turrialba, des dizaines de variétés sont cultivées, surtout des arabicas, mais aussi des robustas résistants à la sécheresse. La plupart prospèrent à l’ombre d’arbres protecteurs, des érythrines.

Nous quittons cet écrin naturel pour nous enfoncer dans la canopée dense de la région Pacifique central, percée de ci-de là de spectaculaires cascades. Là, les oiseaux s’en donnent à cœur joie. Des toucans au bec multicolore s’envolent de branche en branche dans le parc Guayabo. Du côté de San Gerardo de Dota, des colibris multiplient les battements d’ailes et font étalage de leurs prouesses en matière de vol stationnaire. La traque du quetzal réclame plus de patience. Levé dès potron-minet, nous rejoignons, comme des dizaines de touristes venus du monde entier, un lieu où des nids creusés dans des troncs ont été repérés. Longues-vues et zooms sont vite mis en position. « Silence ! », intiment les guides locaux au terme d’une demi-heure d’attente. « Attention, prévient l’un d’eux, en voilà un qui part nourrir ses petits ». La rareté sort en effet de sa cachette et nullement intimidée semble poser pour les photographes. Le quetzal resplendissant mérite bien son nom. Il arbore ses couleurs émeraude et rubis du plus bel effet face à la foule fascinée.

 

Histoire de nous familiariser avec le milieu exubérant, nous entreprenons deux balades, l’une à cheval, le long du rio Savegre, l’autre dans la réserve Rainmaker. Là, nous progressons à la manière d’Indiana Jones, en franchissant une succession de ponts suspendus au cœur d’une végétation tropicale. En scrutant les bas-côtés, on décèle un lézard basilic, plus connu sous son surnom de Jésus Christ, car il a la capacité de courir sur l’eau… Nous saluons quelques grenouilles au corps bariolé dissimulées dans les feuillages. « Prudence, alerte Ivan, notre accompagnateur, ce sont des Dendrobates. Elles secrètent un venin toxique. Hier, les Amérindiens s’en servaient pour empoisonner les flèches lancées de leur sarbacane ».

Le long de la rivière Tarcoles déambulent spatules, hérons et autres cormorans, sous l’œil attentif d’un balbuzard pêcheur. Tous tranquilles, mais vigilants tout de même, car rôdent dans les eaux plusieurs dizaines de crocodiles. Ils jouent les assoupis, voire les adeptes de la sieste sur les bancs de sable, mais se révèlent prompts à claquer des mâchoires…

 Alliance avec la nature

Le « poumon vert » est choyé sur l’ensemble du territoire à l’aide de mesures conservatoires. Les écolodges ont prospéré dans la jungle. La sensibilisation à la cause écologique gagne du terrain. Ainsi, sur le littoral, une baleine composée de bouteilles de plastique a été érigée à l’entrée du parc national marin Ballena. La stratégie gouvernementale de communication surfe sur cette tendance. L’omniprésent « Pura vida » (la vie pure), intronisé slogan officiel, est mis à toutes les sauces et si bien intégré par la population qu’il est répété comme un mantra, en guise de salutations… ou pour meubler une conversation !

Retour à San José où l’on constate, au musée de l’or précolombien, que les animaux ont constitué la principale source d’inspiration des Amérindiens : des alligators à deux têtes rivalisent d’éclat avec crabes, grenouilles ou urubus. Au musée du jade, les artistes d’antan ont élaboré amulettes et pendentifs. Ils sont présentés en compagnie de figurines en céramique où les chamanes occupent une place importante. Révérence obligée qui boucle le parcours : le chaman, prescripteur de médecines à base de plantes, toujours en quête d’un équilibre entre l’homme et la nature, n’était-il pas un écologiste avant l’heure ?…

Gilles Cœur 

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- Le Costa Rica avec Equinoxiales

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- Infos pratiques :

- Informations générales www.visitcostarica.com

- Y aller : Vols directs Paris-San José avec Air France  

- Y séjourner :  À San José, le Marriot Hacienda Belen

et le Grand hôtel Hilton, situé en plein centre ville

- Dans la région Pacifique central, Le Macaw lodge , le Dantica Cloud Forest Lodge

et le Cristal Ballena

- Y déjeuner : Le restaurant Sikwa à San José, où Pablo, le chef cuisinier également anthropologue, revisite avec talent les savoirs et saveurs ancestraux.

Tél : (+ 506) 70 93 16 62     sikwarestaurante@gmail.com - Instagram

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Conception reportage et photos : Jean – Paul Calvet

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