Sur un air de merengue en Rep Dom

Bercée par la musique, ma balade en République dominicaine, Rep Dom pour les intimes. Tantôt au rythme chaloupé de la merengue, tantôt au son mélodieux de la bachata. XL Airways et Héliades nous y entrainent. Entrez dans la danse, les pas s’improvisent.

Le doux clapotis des vagues sur les plages de sable blanc de l’hôtel Bavaro Princess de Punta Cana autorise une sieste réparatrice. Mais quelques notes entraînantes incitent bientôt à quitter son hamac. C’est l’appel du car wash, institution dominicaine typique. A l’origine, on y prenait une bière en attendant la fin du cycle de lavage de sa voiture. Très vite, les stations-services se sont transformées en dancings en plein air, ouverts de la fin de matinée jusqu’au bout de la nuit. Chaude ambiance garantie.Descente plein sud. Nous sommes à peine dépaysés. Sur le catamaran qui nous conduit de la station balnéaire de Bayahibe à l’île Saona, de sympathiques hôtesses invitent au merengue, après avoir servi quelques verres de rhum. On récupérera sous les cocotiers qui ourlent le rivage, où deux petits villages de pêcheurs ont trouvé refuge. Le catamaran pousse jusqu’à la plage de Las Palmillas. Un plongeon dans les eaux turquoises et vous remontez avec des étoiles de mer. Des vraies, pas des mulâtresses en bikini, nombreuses en ces lieux.

Sur le chemin du retour, pause à La Ceija, un batey, village de coupeurs de canne à sucre. En signe de bienvenue, les migrants haïtiens installés ici depuis des lustres nous accueillent au son d’un orchestre improvisé dont les longues trompettes avec embouchure en cornet donnent le là. Autre tradition, dans une pauvre bicoque en bois officie Hubert Pierre, le maître des loas, les esprits de la religion vaudou des descendants africains.

À l’autre bout du pays, dans le septentrional Parc national Los Haitises, le ballet se déroule cette fois dans les airs. Au-dessus de blocs de calcaire dodus recouverts de végétation, qui composent autant d’ilots immergés dans la baie de Samana, se déroule une étonnante parade nuptiale : en vol, une nuée de frégates mâles gonflent leur jabot rouge pour aguicher les femelles. Et il paraît que ça marche. Qui a dit que le goitre était un handicap ?

Tout près de notre base de Punta Cana, escapade finale au « Dolphin Explorer ». Surprise, ces gentils mammifères marins vous cajolent. Ils vous embrassent même sur la bouche et, pour peu que vous y mettiez le prix, vous pourrez nager avec eux et marcher sur l’eau. Ne reste qu’à apprendre le merengue  aux dauphins : alors, des cohortes de touristes se presseront au Dolphin wash…

Yves Hardy

Y aller :

- XL Airways relie tous les jours Paris à Punta Cana (à partir de 499 € A/R).

Tél : 0892 692 123 (0,34€/mn) et www.xl.com

- Réservations à l’hôtel Bavaro Princess et organisation des circuits par Heliades

Tél : 0 892 23 15 23 et  www.heliades.fr

A lire :

- République Dominicaine – guide Petit Futé

- République Dominicaine  – guide du Routard

- République Dominicaine – guide National Geographic