A Venise, la croisière tourne autour du Pô !

Le MS Michelangelo croise dans les eaux de la Sérénissime. Après avoir mis le cap vers Murano et Burano, il laisse ses passagers remonter seuls le Pô pour Padoue. Tout un périple signé CroisiEurope et qui se boucle en cinq jours seulement !

«On peut avoir vu toutes les villes du monde et être surpris en arrivant à Venise : on sera toujours étonné de voir une ville, des tours et des mosquées sortir de dessous l’eau, et de trouver un peuple innombrable dans un endroit où il ne devrait y avoir que des poissons”. L’œil perçant de Montesquieu du temps de ses Lettres Persanes ne s’y trompe pas. Venise déconcerte. Cette cité sur l’eau, cette île devenue ville en défiant les lois de la nature et de l’architecture, offre une expérience à nulle autre pareille.

CroisiEurope s’y amarre le temps d’une soirée. La bateau reste à distance de la Sérénissime mais des canots nous entraînent, de canaux en canaux, au cœur de ce musée vivant à ciel ouvert. La nuit passe trop vite…

Au matin, on reprend la navigation pour Chioggia, porte d’accès à l’Adriatique mais aussi à Padoue, un peu plus loin dans les terres. Ville d’artistes comme de pèlerins, Padoue sait depuis longtemps à quel saint se vouer pour attirer les curieux. Et pourtant, Antoine n’est pas la seule attraction. Ses rues à arcades, ses larges places, ses ponts de pierre enjambant le Bacchiglione et ses bateleurs des rues ravissent les promeneurs.

En manque de Pô, on revient vite jeter l’ancre à Venise. Avant de poser le pied à terre, on fait un détour par les îles de  la lagune. La première fait dans la dentelle. A Burano, les maisons colorent les rues. Autrefois repères pour marins perdus dans le brouillard, ces maisons cachent encore pour certaines en leur sein des dentelières au doigté traditionnel. Murano, la «petite Venise», se distingue elle aussi par son architecture. On s’y balade de palais en jardins, sur l’air connu des souffleurs de verre.

De retour à Venise, on profite de la dernière escale pour se perdre dans la capitale de la Vénétie. Le temps manque pour apprécier tous les trésors de la place. On commence évidemment par les plus évidents. Le Palais des Doges, la Place Saint-Marc, le Pont des soupirs figurent tout en haut de la liste des lieux à visiter. Mais il ne s’agit que d’un en-cas. La ville regorge d’églises, de palais ou bien encore de campaniles qui chacun mérite plus qu’un détour.

Et si l’on s’enfonce encore un peu plus dans les méandres des canaux, dans ces petits coins abandonnés des touristes, la Sérénissime offre encore un autre visage, moins grandiose peut-être mais plus authentique.

Adossé aux jardins Papadopoli, l’hôtel Papadopoli Venezia Mgallery offre une halte au cœur de cette Venise intime. Meublées dans le style du XVIIIème siècle, les chambres donnent sur les jardins et sur le canal Tolentini. Autant d’atouts qui aident à oublier que le MS Michelangelo reprend déjà le large…

Antoine Norman

Pratique :

-Où dormir après la croisière : Hôtel MGallery Venezia Papadoli

- Guides :

- Venise – guide du Routard – Ed. Hachette

- Venise – Cartoville – Ed Gallimard

- Venise – guide Bleu – Ed Hachette

- Venise – guide Lonely Planet

- Un grand week-end à Venise – Ed. Hachette

- Venise – guide Petit Futé